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Je pourrais écrire

des vers qui riment,

sans point ni virgule,

sans point-virgule.


Écrire, écrire, écrire,

je pourrais sans cesse,

écrire avec une encre fine.


Je pourrais écrire

mille sentiments

dans le chemin de la vie

et en douce poésie.


Décrire,

comme

une plaque tectonique

qui s'écrase,

en choc et fracas

à chaque phase.


Écrire dans un monde

qui brûle et ressent,

qui tremble en refrain.


Je pourrais jouer

avec la synesthésie

en écrivant

et éviter les anaphores.


Je pourrais m'envoler

vers un ciel stellaire,

et peindre une étoile,

ou elle, un doux mystère.


Et si un jour

je le voulais,

je pourrais écrire

pour toute une vie.


Je pourrais écrire

ce que dure

le printemps fleuri,


écrire,

dans un

monde en silence

sans lettres, sans bruit.


Écrire,

pendant

mille

années

entières,


écrire,

mille

strophes

dans

un

vers.


Et si je le voulais,

je pourrais écrire,

écrire

sans

fin,

un

sinfín

de

poèmes.

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