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Marque qui reste

dans ma peau pour toujours,

je veux écrire des poésies

pleines de métaphores,

mais ni les mots ni les synonymes

ne me viennent.


Car mes entrailles souffrent

au son de l'agonie,

Je ne savais pas à quel point

les cicatrices que tu laisserais

faisaient mal, elles me brûlent,

brûlent ma vie.


Croûte qui se forme

pour me couvrir de cette blessure,

Pour que je ne te voie plus,

plaie d'une telle envergure,

qui ne me laissait pas être libre.


Savoir que je ne pourrai pas t'effacer

car tu demeures sur ma peau,

Comme une fleur fanée

gisant dans un Éden verdoyant,

Comme une œuvre d'art,

mon art, tu es désormais partie de moi,

Car j'ai appris à t'accepter

et à te laisser vivre dans ma peau.


Difficile de ne pas te reprocher

pour résider en moi,

Mais je sais que sans toi,

je ne pourrais pas décrire

Ce que je comprends maintenant

par le mot "résister".


Tu es peut-être

une œuvre d'art,

Qui, en t'acceptant,

a cicatrisé en moi,

Car tu m'as appris

à continuer d'avancer,

Sous la pluie et le vent,

contre vents et marées,

contre tout dans cette vie.


Car je sais

que tu m'accompagneras

tout au long de mon séjour,

Dans ce monde où, non,

tu ne peux pas te laisser vaincre.


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